Irish Tour est le fruit de plusieurs voyages à travers l’Irlande, réalisés à moto ou en voiture, au fil des années, pour parcourir ses routes étroites, longer ses falaises, traverser ses vallées balayées par le vent.
Cette série photographique explore la relation entre les paysages bruts et mouvants de l’île et les moments suspendus qui naissent dans la lumière changeante, les ciels incertains, les instants de solitude ou de partage, territoire à la fois rude et profondément humain.
Plus qu’un carnet de route, Irish Tour est une invitation au regard : un voyage visuel et sensoriel à travers un pays où la nature, le climat et les rencontres façonnent chaque image.
Ici, la photographie se fait au rythme des bourrasques, des silences et des rencontres. Celles des pubs, lieux de chaleur et d’humanité, où l’on partage une bière, un rire, une histoire, les rencontres y sont simples, sincères.
Oui la météo est capricieuse, c’est vrai, mais c’est aussi ce qui fait la magie du voyage. Ciel tourmenté, arc-en-ciel fugace, pluie fine sur les pierres anciennes… tout participe à l’atmosphère unique de l’île. Entre brumes mouvantes et éclaircies soudaines, chaque paysage semble renaître sous une lumière nouvelle.
On ne traverse pas l’Irlande, on la découvre, au rythme de ses caprices, en sillonnant ses routes sinueuses. Chaque détour m’a offert une surprise, un éclat de ciel, une averse furtive ou un rayon de soleil inattendu.
L’Irlande, c’est un paysage, une lumière, mais surtout une âme.
Une balade irlandaise, avec l’envie — toujours — d’y retourner.
Terminer un portfolio, c’est toujours un moment à part.
Un mélange d’émotion — celle de partager un bout de route, un fragment d’univers — et de soulagement : celui d’avoir porté un projet jusqu’au bout, avec ses choix, ses limites, ses coups de cœur.
Il y a des voyages qui s’installent doucement dans la mémoire.
Et puis il y a ceux qui restent à fleur de peau. Le Maroc, c’est ça.
Des kilomètres avalés, l’appareil en bandoulière, le regard en alerte. Pas vraiment d’itinéraire figé. Juste une envie de route, pas toujours carrossable, de visages, de lumière.
Ce portfolio marocain n’échappe pas à la règle. Il clôture une étape, mais il laisse aussi une ouverture. Une promesse de retour.
Le Maroc est une terre d’intensité. Une lumière franche, qui accroche les visages, sculpte les ombres et donne aux matières une présence presque tactile. C’est aussi un territoire de contrastes : entre minéral et végétal, silence du désert et tumulte des médinas, fixité des montagnes et flux incessant de la vie.
Photographier ici, c’est accepter de se laisser bousculer. Il faut parfois poser l’appareil, simplement regarder. D’autres fois, tout va très vite, et il ne reste qu’un instant pour saisir un geste, un regard, une trace.
À travers ces images — un peu plus de 250 — je ne prétends pas raconter « le » Maroc.
J’y partage un itinéraire sensible, ponctué de rencontres, de décors arides, de fenêtres entrouvertes sur l’intime et le quotidien. C’est un Maroc vu de l’intérieur, du bord des routes, des ruelles en contre-jour, des pauses silencieuses à l’ombre des palmiers, sans chercher l’exotisme, juste en écoutant ce que le pays voulait bien offrir. Des instants simples, souvent suspendus. Des regards. Des textures. Des éclats.
Pas de mise en scène. Pas d’artifice.
Juste la route. Et ce qu’elle met sur le chemin.
L’idée d’y revenir s’impose déjà.
La prochaine fois, ce sera peut-être en moto. Pour sentir la route, encore plus proche. Mais pour l’instant, voici ce premier chapitre.
Pour retrouver cette lumière, toujours fidèle.
Bonne découverte, bonne route à vous aussi.
Bare Chests, les demi-nus à la manière de..
Une série en Noir et Blanc inspirée par un photographe que j’adore, qui a fasciné mon regard, Jeanloup Sieff. Une envie latente de réaliser à mon niveau, ce qu’il avait si brillamment illustré à travers « Torses Nus ». Une série de portraits en demi-nu, et très rarement en nu caché pour respecter l’idée de départ de ce photographe.
Une série pour laquelle je recherche des modèles Hommes et Femmes, pour enrichir au fur et à mesure des rencontres Bare Chests
Un lien vers le portfolio: Bare Chests
Apparence(s), diptyque sur les personnes tatouées
Il y a longtemps que je souhaitais réaliser cette série photographique , loin des préjugés archaïques, juste le souffle coupé par la beauté des courbes dessinées sur d’autres courbes, une mise en valeur de ce qui est personnel et qui est souvent enfoui.
Le lien vers le portfolio: Apparence(s)
Ce qui apparaît au-dehors. Ce qui paraît extérieurement. Ce qui se voit au premier abord, en surface, une représentation, comme une vraisemblance, une probabilité. Autant qu’on peut en juger d’après ce qui paraît extérieurement, assimiler la réalité à l’apparence.
La société veut sauver, ménager les apparences, faire en sorte qu’il ne paraisse rien au dehors qui puisse être blâmé ou condamné. Quitte à être sous de fausses apparences.
Mais il ne faut pas se fier au(x) apparence(s). Elles sont trompeuses. Remplies de faux-semblants. Il faut les défier, comme une (légère) apparence de liberté, d‘espoir.
Les sacrifier, se moquer du qu’en dira-t-on.
Loin de cette conformation, il y a ce qui est caché.
Il reste alors cette apparence de beauté à ces Femmes, à ces Hommes…
1h30 de retouche beauté en un timelapse de 7 mn
Il y a de quoi donner des espoirs pour toutes ses Femmes qui ne se trouvent pas au canon de la beauté actuelle, et du boulot pour obtenir ce résultat en 1h30…
Pour montrer le travail considérable que l’on peut réaliser dans la retouche d’un portrait type beauté, Pratik Naik de Solstice Retouch a créé ce timelapse vidéo de 7 minutes montrant son travail pour nettoyer en 1 heure trente une photo de Jonas Jensen.
«C’est ni un flou ou ni un coup d’aérographe sur la peau, et il n’y a pas de bouton magique», dit Naik. « La moitié du temps, vous ne saurez même pas si une image est retouchée quand le travail est fait correctement et qui est ce qu’il devrait être. »
« Il faut une personne qui ressemble à son meilleur jour, réaliste et naturelle avec une texture visible de la peau « , de quoi mesurer l’écart entre ce type de retouche non destructive et les retouches qui sont sans texture…
Voici une comparaison de ce que la photo ressemblait avant et après retouche de Naik:
Vous pouvez trouver plus de son travail ici.
Crédits image: photographie de Jonas Jensen et vidéo / retouche par Pratik Naik
Avant / Après :
Before They Pass Away, les tribus en voie de disparition.
Jimmy Nelson a passé trois ans, de 2010 à 2013, à photographier les tribus en voie de disparition à travers le monde. Before They Pass Away témoigne à travers de superbes portraits de plus de 35 tribus, ethnies et folklores, de la disparition d’ une partie de l’histoire de l’humanité. Je vous incite à découvrir ces images, et à rechercher sur la carte l’origine de nos civilisations http://www.beforethey.com/tribes-journeys
Diamond Nights, le splendide travail de Beth Moon
Très gros coup de coeur pour la photographe Beth Moon et sa série Diamond Nights.
Ce qui m’impressionne le plus en dehors de ces arbres magnifiques (photographiés au Botswana, en Namibie et en Afrique du Sud) c’est l’équilibre entre le ciel, les arbres (un discret éclairage par lampes poches !) et un compromis pour figer le mouvement des étoiles. La majorité de ces photographies ont été réalisées pendant des nuits sans lune, avec un objectif grand angle et un réglage d’ISO compris entre 3200 – 6400… Des expositions jusqu’à 30 secondes, avec pas mal d’expérimentation pour trouver le savant équilibre…
Cette série a été inspirée par deux études scientifiques fascinantes, qui relient la croissance des arbres avec le mouvement céleste et cycles astraux.
Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont montré que les arbres poussent plus vite lorsque des niveaux élevés de rayonnement cosmique atteignent la surface de la terre, en concluant que les impacts de radiations cosmiques jouent un rôle sur la croissance des arbres encore plus que la température annuelle ou la pluie.
Un autre chercheur de renom, Lawrence Edwards, a constaté que les bourgeons des arbres changeaient de forme et de taille rythmiquement, corrélation des cycles hivernaux de la lune et des planètes. Le chêne par exemple, semble changer avec Mars, le hêtre avec Saturne et le bouleau avec Vénus. Curieusement, Edwards a également constaté que les lignes électriques aériennes perturbées cette influence planétaire.
Vous pouvez également découvrir sa série sur les arbres les plus anciens de la planète sur son site.
La dernière série Rococo de la photographe Alexia Sinclair transporte ses modèles dans un univers onirique du 18ème siècle et la cour de Marie-Antoinette, une série exposée actuellement à la Black Eye Gallery en Australie.
Angels in hell le travail des enfants au Bangladesh.
J’ai découvert cette série Angels in hell et, au delà du partage, je reste sans voix. Le photographe bengali GMB Akash a capturé des images extrêmement choquantes, dénonçant le travail des enfants au Bangladesh. Des photographies montrant les conditions de travail inhumaines d’enfants, envoyés dans les usines à partir de 5 ans pour un salaire de misère.
Que dire devant ces photos hormis son dégoût, et saluer le travail de reportage de GMB Akash. Il a déjà remporté plus de 68 récompenses internationales pour son travail, vient d’obtenir dernièrement le grand prix décerné par les Neutral Density Photography Awards 2014.
Selon l’UNICEF, plus de 7,4 millions d’enfants sont engagés dans l’activité économique au Bangladesh.
Breathe un grand bol d’air.
Superbe série que celle réalisée par la jeune photographe Elizabeth Gadd, une canadienne de 21 ans. Breathe nous invite à une balade magnifique dans des paysages à couper le souffle, au cœur de l’Islande.
Ses auto-portraits ont suffisamment de recul pour nous permettre de se sentir à notre tour, immergés dans les lacs et les forêts de l’Islande, témoins privilégiés d’une nature sauvage. Une bien belle vision que la sienne, où l’Homme reste à sa place, devant la beauté des grands espaces.