Yamadera (山寺, lit. « Temple de la montagne ») est un temple bouddhiste situé dans les montagnes du nord-est de la ville de Yamagata sur la route en direction de Sendai dans la préfecture de Yamagata au nord de l’île de Honshu au Japon. J’y ai fait deux photos que j’aime particulièrement, « I saw so many things in my life », un vieux monsieur que j’ai croisé dans des escaliers menant aux jardins, avec un érable splendide en fond, et « Yamadera Lady », une dame qui vendait des espèces de boules gélatineuses pas mauvaises du tout.
Les jardins du temple s’étendent en haut d’une montagne escarpée, avec de superbes vues sur la vallée et une terrasse d’observation tout en haut, au dessus de la falaise. Le temple a été fondé en 860 aprés J.C. comme un temple de la secte Tendai sous le nom officiel Risshakuji.
La base de la montagne se trouve à environ cinq minutes à pied de la gare de Yamadera. Yamadera est également connu pour la visite du célèbre poète Basho, qui a composé l’un de ses haïkus. Pendant le voyage de Basho dans le nord du Japon à la fin des années 1600, il s’est arrêté à Yamadera et composé un petit poème sur l’immobilité et le silence de la région. Aujourd’hui, une statue de Basho et une inscription rupestre de son célèbre poème se trouvent dans la zone inférieure de l’enceinte du temple.
Pierresvives à Montpellier, la Cité des savoirs et du sport pour tous.
Photographier Pierresvives, ce lieu unique de béton et de verre, cette masse incroyable donne une impression de mouvement en elle même. J’y ai réalisé des poses longues, un jour de grand vent, les nuages fuyant cette structure inclinée, comme un gratte-ciel couché. Ce qui frappe quand on contemple Pierresvives, c’est cette impression de douceur, de courbes, de volumes imposants, de transparence, et en opposition, la rectitude dorée des parties métalliques.
L’appellation pierresvives, est due à François Rabelais : « Je ne bâtis que pierres vives, ce sont hommes ».
La Cité des savoirs et du sport pour tous, rassemble dans un splendide building réalisé par l’architecte Zaha Hadid, première Femme a obtenir le prix Pritzker (nobel de l’architecture) en 2004, les archives départemantales, la médiathèque et le sport pour tous.
Pour le plaisir des yeux, vous pouvez aller voir le travail remarquable de Zaha Hadid: http://www.zaha-hadid.com/
Matsumoto, le libraire
Matsumoto, on y vient pour son château , et l’on y fait une découverte magique, une librairie. Coincée entre deux immeubles contemporains, un incroyable capharnaüm. J’ai cherché à acheter, dans un amoncellement de livres anciens, quelques uns reliés par une simple ficelle, et j’ai discuté avec ce monsieur. Il m’a expliqué que son père était célèbre, lui ai demandé de faire son portrait, et de le photographier dans son élément, au fish-eyes.
Le libraire m’a simplement offert les livres et la carte ancienne de la ville de Matsumoto.
Matsumoto est situé dans la province de Nagano.
Une publication sur Artfreelance: http://artfreelance.me/2013/01/10/andre-alessio-4/
Made in Japan, reportage photographique au Japon
La série Made in Japan, rapportée de mon voyage itinérant, à l’automne 2010, apporte un regard nouveau sur le pays du soleil levant, que j’essaye de transmettre avec émotion.
Côté technique, un Pentax K5, j’ai une préférence pour les ultra-grands angles, essentiellement le Sigma 10-20 mm, ayant longtemps immortalisé des paysages avant de passer au portrait. Les poses longues permettent de donner un côté irréel au temps qui passe, figé et qui s’écoule en même temps. Le relief est mis en valeur par le HDR.
J’ai choisi d’avoir une approche humaine différente, m’attachant à communiquer longuement avec les gens que je photographie. Cela m’a permis d’avoir de vrais moments privilégiés avec des personnalités très différentes et d’avoir une complicité au moment de la photo, j’aime que cela soit un moment partagé, et non volé.
Ce voyage a été un vrai choc émotionnel tant au niveau des rencontres, de la gentillesse des gens, que des lieux, surprenants de beauté et de quiétude. Enfin, j’aime aussi le côté sombre dans la photographie, qui oblige à s’attarder sur ce que l’on voit, afin de découvrir les détails.
Ce reportage photographique a obtenu le premier prix du Festival Supernova de Montpellier en Mai 2011, et le troisième prix du Jury du concours «Messages pour la Terre » en 2011.
Fred Trobrillant, modèle d’un jour.
Fred Trobrillant, c’est avant tout un super bon photographe que je suis depuis un moment (avec un vrai regard ) et dont j’apprécie le travail, doublé d’une personne vraiment sympatique. L’idée m’est venue d’inverser les rôles, de le faire passer devant l’objectif. Il s’est prêté au jeu d’être modèle, en marge de la journée Help-portraits réalisée au sein de l’association A la Barak ( http://www.alabarak.com/) de décembre dernier, le temps de faire ces quelques photos, en attendant que les personnes servant de modèles soient prêtes. Il m’a prêté son Pentax, et nous nous sommes amusés 🙂
La photographie « Freddy is back » a été retenue, pour une publication sur Artfreelance: http://artfreelance.me/2012/12/28/andre-alessio-3/
Vous pouvez voir le travail de Fred ici: http://about.me/xzarobas
MissDelph Pulpmodel modèle photo
MissDelph Pulpmodel, un des rares modèles que j’ai photographié, une personnalité, qui n’a pas peur de montrer autre chose. Une Femme ronde, heureuse et qui a une étonnante bonne humeur communicative. Débordante de vitalité, on a réalisé une séance en 45 mn. MissDelph n’hésite pas, elle s’est investie de deux projets photos bien différents. Un visant à retranscrire un côté noble, hautain, en essayant de réaliser une photographie dans l’esprit des peintures flamandes. Et un autre, une galerie d’expressions, contemporaine, car MissDelph est à même, de changer de tête très vite, aime avant tout la photo, et prouve avec élégance qu’il n’y a pas de codes pour être photogénique.
Une publication à la clé suite à ces photographies: http://www.bigbellesmag.com/2013/01/a-lire-ou-relire-rencontre-avec-andre.html
Neko Lily, une jeune femme kawaii
Neko Lily, ou la rencontre improbable entre une jeune Femme vraiment brillante, avec un look incroyable, kawaii, et moi … Au Japon, on rencontre souvent de jeunes femmes vêtues de la sorte, dans différents styles reconnaissables. Le terme kawaii veut dire acceptable et amour. Par la suite il a pris le sens adorable, innocent, charmant… J’adore ce décalage. Cela a donné une série de portraits, doux, amusants ou plus dans un style Orange Mécanique 😉
Une autre série a été réalisée, dans une abbaye désaffectée, l’occasion de revoir Neko Lily, avec une panoplie d’habits plus conformes à son style.
Alzheimer, l’oubli
To Forget I Forgot Forgotten, une série réalisée avec l’aide d’Emilie, sur un thème qui me touche particulièrement, la maladie d’Alzheimer.
Une photographie sur l’insouciance de la jeunesse par rapport à cette maladie, une autre sur l’oubli à travers l’alphabet, et enfin, sur l’oubli des choses les plus simples, ce qui fait que l’on ne comprend pas ce qui nous semble évident.
La maladie d’Alzheimer entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, notamment de la mémoire. Les causes exactes de la maladie d’Alzheimer restent encore inconnues. La progression, de distractions mineures, à la confusion, l’irritabilité, troubles de l’humeur, du langage, perte de la mémoire.
A ces Hommes et Femmes, à leur entourage.
Portrait d’un Homme tatoué
Cela faisait un moment que je voulais réaliser des photos d’un homme tatoué, le hasard a fait le reste… Rod, c’est un ami qui a bien voulu me faire confiance pour réaliser des photographies de lui dans un environnement Urbex. En plus d’avoir une tête photogénique, il a une partie du corps tatouée, avec un rendu très réaliste, le tatouage étant réalisé suivant des techniques différentes. On a associé l’Urbex, avec le skate et un petit brin de folie pour le reste, histoire de ne pas se prendre au sérieux 🙂
Il en reste une envie latente d’explorer le monde du tatouage depuis…
Autoportrait d’un photographe
L’autoportrait ou Self-portraits, est intéressant à réaliser pour un photographe, car il faut gérer la distance de mise au point, parfaire le cadrage sans avoir de repères, gérer la lumière, et en même temps, exprimer des émotions, cela fait beaucoup de choses, seul devant son Pentax 🙂 Un peu de moi à travers ses autoportraits, devant l’objectif, en fonction des humeurs, de l’auto-dérision, des émotions ou plus simplement, oser montrer une image de soi qui n’est pas forcement flatteuse. Beaucoup de personnes veulent renforcer leur égo, au lieu de réaliser une belle image dans sa globalité. Personnellement, je m’en moque un peu 😉